Un câlin pour s'apaiser


Faire un câlin, c’est dire avec le corps : « tu m’as manqué », « je suis content que tu sois à mes côtés », c’est dire : « je suis là pour toi », « je te comprends », « je te soutiens », « tu n’es plus seul ».

Faire un câlin, c’est écouter, entendre et partager la tristesse et la joie, c’est apporter un bien-être émotionnel, une chaleur physique réconfortante, apaisante. C’est un dialogue entre deux épidermes, dans un langage universel, au-delà des mots. Une nécessité humaine.

Sans câlin, pas d’humain

Dès la naissance, ce contact est essentiel à la survie, à la satiété du besoin de sécurité, à l’épanouissement.

Les interactions (relations) humaines actuelles par écran interposés, n’offrent hélas pas d’opportunité de se prendre dans les bras, s’embrasser, s’étreindre.

La douloureuse période d’éloignement physique à laquelle nous a contraints la récente épidémie mondiale, n’a fait qu’accroitre les distanciations physiques avec nos amis, notre famille, nos collègues, nous faisant craindre l’autre, le laissant paraître comme un risque potentiel.

Et pourtant, physiologiquement, le câlin permet de libérer la merveilleuse hormone de l’attachement : l’ocytocine. Immédiatement, le calme s’installe, le bien-être et l’apaisement se renforcent. Le câlin se dévoile, antidote naturel à l’anxiété et au stress en diminuant nos niveaux de cortisol.

Pas toujours quelqu’un sous la main

J’ai le souvenir de ma grand-mère qui, dans ses moments de solitude et de tristesse, venait pour se réconforter et se donner du courage, poser sa main gauche sur son épaule droite, qu’elle tapotait en se répétant intérieurement  : « ça va aller Mélanie, sois confiante, ça va aller ».

Mon conseil sophro

Dans son sillage, je vous propose le câlin du papillon, un câlin des deux mains, pour soi-même, pour se donner force et courage et apaiser son cœur.

Focalisez-vous sur l'événement à apaiser et interrogez-vous sur les manifestations physiques et émotionnelles qu'il provoque, en acceptant votre propre subjectivité.

1-Laissez venir l'émotion la plus forte que vous ressentez par rapport à cet événement, puis

2- la pire image que vous associez à cet événement, ainsi que

3-la pire sensation physique qui y est attachée, et

4- la pire pensée qui vous vient quand vous y pensez

Evaluez sur une échelle de 1 à 10 l'intensité ressentie.

Former les ailes d'un papillon avec vos mains en croisant vos pouces et en plaçant vos mains, paumes contre vous sur le haut de votre poitrine. Par un mouvement de bascule, tapotez alternativement avec les majeurs sous vos clavicules à droite puis à gauche, en focalisant sur l’événement à apaiser.

Observez ce que cela change à l'intérieur de vous, vos ressentis physiques, (respiration, soupirs, battements de votre cœur), l’apaisement de votre mental, la sensation de libération puis d’apaisement.

Ré-évaluez l’intensité ressentie de l’événement sur une échelle de 1 à 10.

Elle diminue. Renouvelez les étapes jusqu'à obtenir le confort intérieur qui vous convient.

Comme ma grand-mère Mélanie, vous pouvez aussi croiser les bras entièrement pour que les mains reposent naturellement sur le bras opposé juste sous les épaules et tapoter alternativement le bras droit et le bras gauche.


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