La sieste, le plaisir des vacances
Pendant les vacances, ces fabuleuses vacances, nous avons goûté au bonheur de la sieste ou plutôt nous y avons redécouvert ce plaisir naturel qui accompagne une baisse de notre vigilance en milieu de journée.
Les vacances sont l’occasion de se reconnecter à notre chronobiologie personnelle. Certains sont du matin, d’autres du soir. La sieste est un compagnon charitable du milieu de journée, comme le manifeste son étymologie, la sixième heure, ou son autre nom : la méridienne.
Alors que la matinée a été bien remplie, que la chaleur se fait ressentir plus intensément et que la digestion s’installe, notre vigilance diminue, les bâillements se multiplient et ce besoin de se reposer peut se traduire chez les plus réfractaires à ce laisser-aller momentané, à une presque incontrôlable envie de café.
Les bienfaits de la sieste
Pendant cette pause bienfaisante, le cerveau enregistre les apprentissages de la matinée, réorganise les souvenirs, classe et trie les informations et se réinitialise pour bien redémarrer l’après-midi. Les muscles se relâchent et les organes bénéficient de toute l’énergie disponible pour se réparer et se préparer à reprendre leur tâche. Alors que nous respirons calmement en nous prélassant dans les bras de Morphée, La digestion s’opère.
Après cette courte pause, nos batteries sont rechargées, nous disposons de toute l’énergie souhaitable pour entamer l’après-midi. Notre vivacité d’esprit reprend le dessus, notre vigilance augmente, les idées se font plus claires et alimentent notre créativité, nous pouvons à nouveau mobiliser toutes les ressources de notre esprit et de notre corps pour commencer une seconde journée.
Moi qui ai toujours rêvé d’avoir des heures supplémentaires à mes journées de 24h, je suis comblée : deux journées en une, et en forme !
La sieste au travail
Ce beau souvenir que nous ramenons de nos vacances, pourquoi ne pas le faire perdurer, puisqu’il nous fait tant de bien ?
Il sera toujours temps d’expliquer à M. Patron, que le somme que je m’impose est le corollaire d’une activité fort soutenue et d’un investissement conséquent dans mon travail quotidien.
Il est d’ailleurs suspect dans certains pays de ne pas y succomber…
Mon conseil sophro
Laisser faire, laisser aller.
Un peu à l’écart, dans un endroit calme, le plus simple est d'écouter notre horloge interne qui nous guide par notre somnolence, nos bâillements, notre difficulté à nous concentrer au retour de la pause déjeuner. Laissez alors vos paupières se clore sans avoir omis de programmer un réveil ou d'avoir placé dans votre main un stylo ou des clés qui ne manqueront pas de vous réveiller en tombant sur le sol dès que les muscles de votre main se seront relâchés.
Gare aux moquettes qui absorbent le signal du retour au travail !
